🍵Coucou, installe-toi avec une tasse de thé fumant — j’ai quelque chose de doux et de vrai à te raconter aujourd’hui, entre deux gorgées.🧋
Fin de session. Trois mots qui déclenchent chez bien des étudiant·es une montée de stress instantanée. Les journées sont plus courtes, le soleil se cache, les remises s’accumulent, les courriels de profs s’empilent, pis le cerveau … ben lui, il a clairement envie de prendre des vacances. Tandis que ta créativité se cache sous la couette et ta motivation est partie prendre une marche, puis elle est jamais revenue. Si tu étudies en Arts, lettres et communication, t’es sûrement pris·e entre un montage vidéo à finir, un texte à réécrire 12 fois et une présentation orale à faire avec un sourire pas trop nerveux, sans compter les examen.
Peu importe ton domaine, la fin de session, c’est intense pour tout le monde. T’as l’impression de courir un marathon… sauf que chaque kilomètre, c’est un nouveau projet.
Mais respire. On va survivre. Voici 6 conseils de survie testés et approuvés par des étudiant·es qui ont déjà pleuré sur leurs travaux à 2 h du matin.

1. Planifie comme une Queen ou un King
On le sait : « Fais toi un horaire! » C’est le conseil numéro 1 que tout le monde te donne. Mais ce qui marche vraiment, c’est de planifier de façon réaliste, après tout t’es un humain. Pas besoin de bloquer chaque minute. Ne planifies pas en surchargeant ton horraire. Parce que tu risque de ne pas tout faire, être démotiver et épuiser. Prends 10 minutes en début de semaine pour voir ce qui s’en vient, écris les dates importantes quelque part où tu les verras (mur, appli, carnet …). L’important, c’est pas la perfection : c’est la clarté. Tu vas déjà te sentir moins submergé·e, et tu vas voir venir les tempêtes.


2. Accorde-toi le droit de lâcher prise… un peu
En période de rush, on a tendance à s’isoler pour « avancer ». Mais c’est souvent le contraire qui aide : parler à un·e ami·e, envoyer un vocal pour ventiler, faire un appel de 10 minutes avec quelqu’un, aller prendre une marche 15 minutes, regarder un épisode de ta série préférée sans culpabilité, écrire un poème inutile, etc. Ça, ce n’est pas du temps perdu. C’est de l’entretien mental.
Les idées deviennent plus claires quand on les sort de notre tête, et ta motivation vas collabore beaucoup plus. Alors, fixe-toi un petit rituel post-session : une sortie au musée, une journée Netflix en pyjama, une virée au bord de l’eau, ou juste… dormir. Donne-toi une lumière au bout du tunnel.
Ps : met-ce temps là dans ton horaire 😉
3. Alimente ton cerveau (pas juste avec du café)
Oui, le café aide, on t’en veut pas si t’en bois trois par jour. Mais ton cerveau, il carbure aussi à d’autres choses : protéines, fruits, eau, et du vrai sommeil. Même juste une sieste de 20 minutes peut faire des miracles. T’es pas une machine, alors l’excuse de « j’ai pas le temps», juste non. T’es un·e humain·e qui crée, pense, ressent, résonne et agis. Et ça, ça prend du carburant.
4. Ta créativité est une force… mais elle s’épuise aussi
Quand tu fais un programme où tu dois créer, analyser ou exprimer, comme en Arts, lettres et communication, t’es souvent ton propre moteur. Ce qui veut dire que ton état intérieur influence ton travail. C’est exigeant. Alors autorise-toi à créer du “assez bon” ou ‘’très bon’’ quand tu es à bout. Ce n’est pas le moment de viser le chef-d’œuvre.
Tu veux que ton projet soit une œuvre d’art qui va révolutionner le monde. Mais à ce stade, livrer quelque chose de bon, c’est déjà une victoire. Tu vas pouvoir te surpasser… mais pas si t’es en burnout. Là, il faut livrer. Et c’est déjà énorme.
5. Crée une ambiance de travail que TU aimes
Une playlist calme? Le son d’un café virtuel? Des bougies? Un pyjama full mou? Ce sont pas des détails : ce sont des mécanismes de survie. Crée-toi une bulle qui te fait du bien. Quand ton environnement est agréable, ton stress baisse automatiquement, et ton cerveau collabore un peu plus.
6. Garde en vue ce qu’il y a après
Quand t’as la tête dans tes travaux, t’oublies souvent pourquoi tu fais tout ça. Prends deux minutes pour te rappeler ce que tu veux construire, dans un futur proche : une voix artistique, un avenir dans un domaine qui te fait vibrer. Et même si t’as pas de plan clair c’est ben correct aussi. Juste pense au petit moment de bonheur qui t’attend quand ce sera fini : aller au musée, dormir, créer pour toi, sortir avec les copines, juste… respirer.

Survivre à la fin de session, c’est pas juste cocher des cases dans Omnivox. C’est honorer ta créativité, te respecter comme humain·e, pis te rappeler pourquoi t’as choisi ce programme. Tu n’es pas ici par hasard. Tu es une personne qui voit le monde autrement, qui transforme les mots, les sons, les images en messages puissants.
Alors respire. T’es capable. Un projet à la fois. Courage. T’es pas seul·e. Pis t’es capable. 💛
xoxo -F